par Philippe Walter et François Cardinali, préface de Bernard Bigot
Entre l’atelier de l’artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n’a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d’appliquer la couleur dont il rêve. L’histoire de l’art l’a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins.
Pour autant, avec le temps, il n’est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations.
Aujourd’hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d’étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l’invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n’a cessé d’apporter à l’historien de l’art comme à l’archéologue des outils pour mieux décrypter les oeuvres, les authentifier, et aider aussi l’artiste à trouver de nouvelles matières. Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l’ancienne Égypte, qui alliaient le divin et le médical, ce livre propose plusieurs pistes pour passer du visible à l’invisible. Il fait aussi état des investigations scientifiques les plus modernes. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet aujourd’hui de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux.
Guidant le lecteur du Paléolithique à nos années 2000, cet ouvrage nous plonge au coeur d’un dialogue essentiel entre la Science et l’Art. L’ouvrage est édité par les éditions Michel de Maule, en partenariat avec la Fondation de la Maison de la Chimie.
Philippe Walter, chimiste, normalien, est chercheur au CNRS et directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale à Paris.
Journaliste, auteur, Francois Cardinali a été rédacteur en chef de plusieurs magazines comme TV-Hebdo ou Première. Il a déjà publié aux éditions Michel de Maule L’Exode des Pieds-Noirs (mars 2012) dans la collection « Je me souviens ». ISBN : 2-87623-470-3 Format : 220 x 280 Nombre de pages : 176 p.
– Revue de presse sur le site des éditions Michel de Maule
– A écouter sur France Inter :